LES ORIGINES DU PROJET
POURQUOI FAISONS-NOUS DES TOTEMS?
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L'inspecteur Ernest-Louis Deleval, bureau d'arrondissement de Boma, vers 1913
Photographe inconnu (tirage au sel sur papier albuminé).
Ernest-Louis Deleval, inspecteur-administrateur du territoire de Banana, est ici photographié dans ses bureaux provisoires de Boma, capitale du Congo belge à l’époque. On le voit en train de rédiger un rapport confidentiel à destination du ministère des Colonies à Bruxelles, relatif à l’apparition de formes sculpturales inconnues dans certaines communautés du Bas-Congo.
Sur sa table : un empilement de formes géométriques taillées dans du bois lourd, identifié par Deleval comme un "totem rationnel", peut-être lié à un système de transmission de savoirs ou de codes. À l’arrière-plan, une femme non identifiée, peut-être domestique ou traductrice, semble figée dans une posture à la fois distante et silencieuse.
Le document photographique fait partie de la série « Archives Dissidentes », qui réinterroge la nature des sources coloniales et leurs récits.
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L'ingénieur Auguste Van Den Broeck, sur la véranda du poste de Nsanda, Bas-Congo, vers 1917
Photographe inconnu (tirage gélatino-argentique, collection privée)
Ce portrait rare montre l’ingénieur belge Auguste Van Den Broeck, affecté en 1917 à la supervision des installations hydrauliques dans le Bas-Congo. Photographie prise lors d’un moment de pause dans la véranda de son logement de fonction, alors qu’il observe une sculpture monumentale nouvellement mise au jour dans les environs du poste de Nsanda, non loin de la vallée de la Lukunga.
L’objet, taillé dans un bois dense, ne correspond à aucun style référencé dans les inventaires ethnographiques de l’époque. Certains collègues de Van Den Broeck y voyaient un repère de bornage sacré, d'autres évoquaient un "code sculpté" destiné à signaler des lieux de passage.
Aujourd’hui, cette image est intégrée à la série "Fragments d'autorité" du projet artistique LOCALISIATION, qui interroge les représentations coloniales, les zones d’ombre du récit officiel, et les objets qui y résistent.
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Vestige d’un anneau de passage, forêt de Mayombe (Bas-Congo), photographie supposée datée de 1911
Auteur inconnu, négatif sur plaque de verre retrouvé en 1978 dans les archives de l’Institut Royal du Congo Belge.
Cette photographie montre un objet circulaire monumental, découvert en pleine forêt équatoriale dans la région de Mayombe, non loin de la mission catholique de Nsona-Mbangu. L’objet, taillé dans un bois dense et orné de motifs en spirale inversée, a été interprété comme une "borne de communication" ou un "point de passage symbolique" entre les mondes visibles et invisibles.
La légende orale locale, recueillie à l’époque par le missionnaire Frère Théophile de Visscher, évoquait une "porte qui parle" ou "l’œil de la terre", utilisée jadis par les anciens pour transmettre les récits d’un village à un autre sans se déplacer. Aucune trace de culte direct n’a été identifiée, mais l’objet aurait été évité par les habitants du village voisin, par respect ou par crainte.
Photographie intégrée dans le corpus « LOCALISIATION – archives dissidentes », un projet d’archéologie fictive afro-contemporaine.
Description de la photo:
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Voici les mystérieuses photos de l'époque coloniale qui ont inspiré notre démarche:
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Sculptures interactives élégantes pour clientèle raffinée.
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